Une rémunération au regard du risque pris
La marge
On a vu que le promoteur était un chef d’orchestre, il doit faire appel à un grand nombre de compétences opérationnelles, commerciales, juridiques et financières tout en gardant un bon tempo dans la réalisation du projet.
Le risque paye, le promoteur investi ses fonds propres au tout début du projet et va les récupérer tout à la fin, lorsque l’opération est terminée et vendue intégralement.
Rappelons que cet argent est immobilisé tôt dans l’opération et couvre notamment les risques administratifs et commerciaux. Cette immobilisation peut durer plusieurs années si le permis de construire est attaqué ou si les derniers lots ont du mal à se vendre.
Pour garder un exemple en tête simple, un promoteur doit mettre 10% de fonds propres dans le projet, qui représentent 10% du coût du projet (étude, commercialisation et sécurisation du foncier) avec lesquels il va réussir à atteindre une marge de 10% quand le projet est bien mené.
Ainsi le promoteur met 1m€ de fonds propres sur un projet à 10m€, la marge est de 1m€, il récupère donc 2m€, sa rentabilité est de 100%.
C’est très élevé mais rappelons que les risques pris sont considérables et que la durée d’immobilisation peut atteindre plusieurs années.
Les honoraires de gestion
Le promoteur va facturer au projet des honoraires de gestion, qui représentent 4 à 5% du coût de l’opération, ça lui permet de rémunérer sa structure, ses employés ou lui même sur la gestion et le suivi du projet.
La commercialisation
Si le promoteur dispose d’une structure de commercialisation avec la carte T, il est aussi agent immobilier, ce qui lui permet de réaliser la vente de ses projets, il peut alors espérer toucher un pourcentage sur le prix de vente des lots de l’ordre de 3 à 4%.
Leave A Comment?